Les années ont passé,
la mélodie a
changé,
je me suis
converti en une autre.
Le quai épouvantable, déjà
Le quai épouvantable, déjà
non
épouvante plus,
l'hiver
se modère,
les
fleurs ont été décolorées mais
le parfum a été
appréhendé
par le marché.
Les années ont marché,
le plaisir, dans les bagatelles,
il a gagné intensité.
La fenêtre ouverte, regarde elle et respire;
je contemple les arbres, survivants
de la rage des bûcherons municipaux.
Dans l'arbre qui préserve
Dans l'arbre qui préserve
ma
sagesse
un colibri de
tête écarlate chant.
Le chant de cette créature m'ahurit,
Le chant de cette créature m'ahurit,
je ferme les
yeux et remercie au Dieu,
Buda, Krishna,
le Cosmos,
la Grande
Inexistence,
et à toutes les
entités favorables
le privilège
d'écouter les gazouillements.
L'indifférence
a lacéré
ma chair, je ne
suis personne!
Elle arrive comme un couteau, en séparent les éléments
Elle arrive comme un couteau, en séparent les éléments
de la tendresse
jusqu'à l'os.
je suis celle qui suis: seulement quelques oreilles
je suis celle qui suis: seulement quelques oreilles
qui écoutent le
chant des oiseaux
et rien de
plus.
La poésie m'induit à voler comme petit oiseau
ensorcelé de
tête écarlate, dans un instant,
viennent à la mémoire les Indiens capixabas,
je
pense à ce corps de couleur de l'urucu,
ardent comme le soleil,
guerriers d'une mission impossible,
victimes ils d'une promesse vide
appelée progrès.
Les années ont passé et à peine
succéda
quelque chose.
Le malaise demeure immuable,
Le malaise demeure immuable,
la nostalgie
est celle qui était aussi,
que les anges
disent: Amen,
et mes
suppliques soient écoutées :
qui vienne un nouveau jour au-delà du temps.
qui vienne un nouveau jour au-delà du temps.
(Poema de Renata Bomfim com tradução de Pedro Sevylla de Juana)
Um comentário:
Renata, com os meus cumprimentos e meus desejos de bom final de semana.
Remisson
http://remisson.com.br/2014/11/14/les-annees-ont-passe-renata-bomfim/
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